Les amis du Magasin reprennent leur programme de visites et inaugurent la saison le 1er novembre 2025 par la visite du Basculeur, que beaucoup découvriront, suivie le la visite de la nouvelle exposition de Moly Sabata

Rendez-vous au centre d’art contemporain Le Basculeur à 16h15 pour une visite guidée :
Le Basculeur 193 route du stade 38270 Revel-Tourdan
Le Basculeur accueille actuellement Dormir, une exposition de Alice Marie Martin, Aria Rolland et Caroline Schmoll commissariée par Jeanne Chopy, du 18 octobre au 29 novembre 2025
Puis, de 18h à 22h finissage de l’exposition Entr’acte à Moly Sabata, et visite avec le commissaire, Joël Riff.
L’exposition Entr’acte se tient du 20 septembre au 2 novembre 2025
Vernissage le samedi 20 septembre à 19h dans le cadre des Journées Européennes du Patrimoine et du Matrimoine.
Elle réunit des œuvres de Semiha Berksoy, Leonor Fini, Kentaro Kawabata, Antoine Marquis, Nick Mauss, Juliette Roche, Mathias Roche, Anne Ryan, Marijke Vasey et Zoe Williams.
« Moly-Sabata permet une pause. Son temps est interlude. Et ce n’est pas parce que le spectacle est suspendu, que tout s’arrête. Au contraire, la scène continue d’exister même lorsqu’on éteint les projecteurs. L’exposition « Entr’acte » dévoile ce qui se fabrique lorsque les rideaux se referment. Réveillant la mémoire de personnalités du voisinage de Moly-Sabata telles que la divette de l’Opéra-Comique Fanély Revoil (1906-1999) et le pensionnaire de la Comédie-Française Raymond Saint-Prix (1887-1981), l’exposition Entr’acte s’attache à une sophistication mobile, entre carrière citadine et vie à la campagne. Une manière de ne pas laisser à Paris le monopole du glamour. L’exposition « Entr’acte associe ainsi dix artistes de différentes générations, horizons et pratiques, façonnant une élégance tout terrain, partout chez elle, libre. »
Plus d’infos…
Covoiturage
Inscriptions avant le 29 octobre au soir auprès d’Édouard Schoene, au 06 07 33 58 55, en indiquant si vous pouvez mettre à disposition votre véhicule (frais partagés par les co-voiturés : 30€/véhicule)
ou par courriel : edouard@schoene.fr
Gilles Balmet recevait samedi 24 mai dans son atelier de Grenoble un groupe d’amateurs d’art de notre association.
Cet atelier assez extraordinaire est le lieu où travaillait son grand père Louis Balmet, célèbre créateur de vitraux, puis son père qui poursuivait le métier en étant par ailleurs encadreur.
Dans les méandres de la visite il nous a été donné de voir les dernières séries de créations et nombre de peintures réalisées au cours de la carrière de l’artiste.
Il vit et travaille à Paris et poursuit également son activité à Grenoble.
Inspiré par le Japon, où il a séjourné en résidence, Gilles Balmet nous a commenté une série de peintures en expliquant les gestes de sa création très contemporaine. Ainsi la série White rain (peinture acrylique et lavis d’encre sur papier – formats 70×100 cm) qui joue sur les coulures de peintures, des gestes précis et vifs, partiellement improvisés.
À propos de « silver mountains » il évoque une peinture abstraite qui donne naissance à une figuration (montagnes) dont le résultat est dans une grande ambigüité avec le réalisme photographique.
Plusieurs visiteurs évoquent le caractère organique de plusieurs tableaux.
Gilles Balmet parle d’émotion de création, de surprises positives… et négatives, soulignant qu’il est exigeant et donc élimine des œuvres. Il reconnait être en quête de beauté.
L’artiste très tôt inspiré par la peinture abstraite, évoque le « figuratif né de l’abstraction ». Il souligne le caractère scientifique, technique de son travail qui explore les relations physico-chimiques entre l’eau, le papier, les encres, les bombes aérosols, la gravité…
Une des performances de ce travail très créatif est la rapidité d’exécution, ces œuvres n’étant jamais reprises, comme le sont des peintures à l’huile, sculptures… L’artiste souligne le défi de ses choix créatifs, l’excitation de l’improvisation.
À l’issue de la visite tous les participants ont été impressionnés par la qualité des œuvres et la gentillesse de l’accueil de Gilles Balmet.
Pour aller plus loin, vous pouvez regarder le film d’Arte, consulter le site de l’artiste et son compte Instagram

Nicolas Gaillardon
1:00 am
Exposition du 17 mai au 5 juillet 2025 en partenariat avec Grenoble Art Up !
Vernissage le samedi 17 mai à 16h
• Rencontre avec Nicolas Gaillardon pour une visite de son exposition, qui sera suivie d’un échange samedi 7 juin à 16h.
• Conférence d’histoire de l’art, animée par Fabrice Nesta – L’art de l’installation
samedi 14 juin à 16h.
Nicolas Gaillardon, né en 1983 à Orléans et résidant actuellement à Grenoble, est un artiste pluridisciplinaire qui explore les dimensions du dessin, de l’installation et de la musique pour créer un univers singulier, à la fois familier et mystérieux, semblable à une archéologie contemporaine.
Dans ses œuvres, l’artiste utilise des éléments du quotidien qu’il agence de manière à évoquer une scène qui survient après une action, suggérant un monde où l’humain est absent mais dont les traces persistent. Ces fragments d’espace urbain, souvent désertés, semblent en suspens, abandonnés à eux-mêmes. Ce vide apparent invite le spectateur à s’immerger dans un récit qu’il doit lui-même construire, questionnant ainsi notre rapport à l’environnement, à la mémoire et à l’oubli.
Le passage du dessin à l’animation amplifie cette atmosphère étrange, soulignée par des nappes sonores qui viennent troubler la perception. La répétition du mouvement fait écho aux gestes mécaniques, aux comportements conditionnés par une société où l’artificialité semble dominer l’authenticité. Les installations qu’il crée naissent souvent de ses dessins, opérant un glissement vers un univers immersif où le spectateur est confronté à un sentiment de vide et à une atmosphère post-apocalyptique.
À travers son travail, Nicolas Gaillardon questionne notre mode de vie contemporain, dominé par les artifices et les routines automatisées. Il interroge la place de l’humain face à un monde où l’objet semble avoir pris le dessus, révélant ainsi la fragilité de notre existence et la quête de sens dans un environnement en perpétuelle mutation.
Au VOG, il présentera son exposition 1:00 am, qui sera composée de dessins et d’installation sonore. Il nous propose une réflexion perturbante sur la fête et ses ambivalences, explorant la frontière subtile entre euphorie et déclin. À travers des œuvres qui interrogent notre rapport au temps, aux lieux, ainsi qu’aux cycles du jour et de la nuit, il dévoile les paradoxes de ces moments de célébration où l’atmosphère semble basculer. Dans ce scénario étrange, le soleil et l’obscurité deviennent des métaphores puissantes, invitant à repenser nos rites collectifs, la fugacité de l’instant, et notre désir désespéré d’immortaliser ce qui, par nature, nous échappe.
Plus d’infos…

Univers Programmés interroge l’évolution des pratiques artistiques à l’aune du développement de l’informatique, des réseaux, de l’intelligence artificielle.
En 1995, cent ans après l’invention du cinéma à Lyon par les frères Lumière, la 3e Biennale d’art contemporain de Lyon, intitulée installation, cinéma, vidéo, informatique, explorait l’impact des « nouvelles technologies » dans l’art contemporain.
Trente ans plus tard, les questionnements mis en exergue lors de cette manifestation historique restent toujours d’actualité qu’ils soient d’ordre technique ou éthique – la place des techniques traditionnelles dans la création contemporaine, le réel versus le virtuel, la co-création avec les publics, l’interactivité et l’immersion, etc.
L’exposition Univers Programmés interroge l’évolution des pratiques artistiques à l’aune du développement de l’informatique, des réseaux internet, de l’intelligence artificielle, etc.
À travers une sélection d’oeuvres entrées dans la collection du macLYON à l’issue de la 3e biennale, puis acquises au fil des ans, complétée par des prêts de plusieurs musées internationaux et de nouvelles créations, l’exposition s’ouvre à une grande diversité de pratiques et de médiums tels que des installations, films, jeux vidéo, photographies, oeuvres conceptuelles ou encore des tapisseries.
Avec : Marina Abramović & Ulay, Cory Arcangel, Baron Lanteigne, Ailbhe Ní Bhriain, Mathieu Briand, Brodbeck & de Barbuat, Thibault Brunet, Mona Cara, Diane Cescutti, Ian Cheng, Constant Dullaart, Justine Emard, Raphaël Fabre, Gottfried Honegger, KOLKOZ, Jan Kopp, Quentin Lannes, Oliver Laric, Adrien M & Claire B, Eva & Franco Mattes, Laurent Mulot, Nam June Paik, Jeffrey Shaw, Christa Sommerer et Laurent Mignonneau, Wolf Vostell, Stephen Willats…
Commissaire de l’exposition : Matthieu Lelièvre

Échos du passé, promesses du futur, où comment la nature est sublimée par le numérique à travers le regard de quinze artistes. L’exposition invite à se reconnecter à une nature oubliée et d’en conserver la mémoire.
La mémoire de la nature s’estompe au fil du temps, si bien que les êtres humains semblent s’habituer inconsciemment à un environnement en constante dégradation qui, à chaque génération, devient la norme. Le psychologue américain Peter H. Kahn nomme cette acclimatation graduelle, « l’amnésie générationnelle environnementale ». Pour lutter contre cet oubli progressif, des chercheurs et des chercheuses s’unissent pour envisager une nouvelle manière d’écrire l’histoire sous le prisme de l’écologie afin de renouer avec le vivant.
Ainsi, une intelligence collective associant artistes et scientifiques s’empare des nouvelles technologies, notamment du numérique, afin d’en faire le moyen de se reconnecter avec une nature oubliée et d’en conserver la mémoire.
À travers une pluralité d’oeuvres − peinture, vidéo, tapisserie, dessin, installation, réalité augmentée, sculpture… − l’exposition invite quinze artistes à réconcilier nature et technologie et à repenser notre rapport au vivant. Proposée en trois temps, elle ravive le passé d’une nature malmenée, puis explore son ingéniosité tout autant que sa fragilité afin de nous sensibiliser à sa préservation, pour ensuite révéler les futurs spéculatifs imaginés par les artistes, et dans lesquels les récits d’anticipation font écho à l’espoir d’une symbiose.
Avec : Donatien Aubert, aurèce vettier, Léa Collet, Sofia Crespo, Justine Emard, Alexandra Daisy Ginsberg, Daniel Godínez Nivón, Ittah Yoda, Kasia Molga, Vica Pacheco, Sabrina Ratté, Bianca Shonee Arroyo-Kreimes, Wang & Söderström
Commissaire de l’exposition : Marilou Laneuville

L’association Les amis du Magasin organise, pour ses adhérents, une visite de l’atelier grenoblois de l’artiste Gilles Balmet, le samedi 24 mai 2025 à 10h.
Lieu : Atelier situé au fond d’une cour du cours Berriat
Mode de transport : Tram A, B, D ou E – arrêt Alsace-Lorraine
Gilles Balmet vit et travaille à Paris depuis 2004.
Né à Grenoble en 1979, il est diplômé de l’École supérieure d’art de Grenoble en 2003.
Il expérimente dans ses trois ateliers à Paris, Grenoble et Montpellier de nouveaux modes de création d’images situées à la frontière entre abstraction et représentation paysagère.
Il crée des œuvres picturales ou dessinées réalisées à partir de protocoles précis laissant une place à l’aléatoire et à sa maîtrise.

Il a déjà réalisé plus d’une dizaine d’expositions personnelles dans des centres d’art contemporain, en musées et en galeries et a été un des nominés au Prix Ricard en 2006. En 2010, il a séjourné six mois à Kyoto et dans le reste du Japon.
Gilles a exposé son travail en France et à l’étranger : au Musée d’art contemporain de Lyon, au FRAC Champagne-Ardenne de Reims, au Musée du Petit Palais à Paris, au Musée Géo-Charles d’Échirolles, à la Fondation d’entreprise Ricard ou au Palais de Tokyo à Paris, au Musée Régional d’Art Contemporain de Sérignan, à La Panacée à Montpellier, à la Collection Lambert, à L’Institut Franco-japonais du Kansaï de Kyoto, ou encore dans une programmation vidéo à Los Angeles.
Il a réalisé en 2006 un ensemble de vitrines pour Hermès dans huit villes d’Italie. Il a travaillé depuis 2006 avec la Cosmic galerie, devenue Bugada Cargnel puis en 2008, avec la galerie Dominique Fiat à Paris, où il a réalisé quatre expositions personnelles. Il a collaboré plus récemment avec la galerie l’Antichambre de Chambéry en 2022 et avec la galerie AL/MA de Montpellier où il a réalisé en 2023 l’exposition waterfalls puis montré son travail à Paréidolie, le salon international du dessin contemporain de Marseille.
Il a été nommé en 2012 professeur de peinture et dessin au MO.CO ESBA (École supérieure des beaux-arts de Montpellier).
Son travail est présent dans de nombreuses collections publiques et privées.
http://gillesbalmet.free.fr
Inscriptions auprès d’Agnès Blazy
agnesblazy@gmail.com
06 25 56 04 10
