Le MAGASIN des horizons/Mhz prend ses quartiers d’hiver hors de son bâtiment et déploie ses actions sur le territoire grenoblois élargi aux pentes et sommets avoisinants. L’heure est aux campements temporaires et transitoires !
Les BIVOUACS sont le premier volet d’un projet au long cours en 2018 : l’ACADÉMIE DE LA MARCHE. Entre janvier et mars, marcheur.ses et artistes viendront à votre rencontre de Villard de Lans aux Adrets, du col de Papavet (Trièves) au Sappey !
DES BIVOUACS SUR TOUT LE TERRITOIRE !
Les BIVOUACS sont des campements temporaires -le temps d’une soirée- où créations artistiques et marcheur.ses croiseront leurs idées et leurs pas ! Venez découvrir des vidéos d’artistes -Fayçal Baghriche, Trisha Brown, Mircea Cantor, Maria Kourkouta, Guido van de Werve…- et écoutez marcheur.ses, scientifiques, artistes et militant.e.s autour de ce large sujet qui nous rassemble tout.e.s : la marche !

BIVOUAC #1 – jeudi 25 janvier à 19h
Rdv au Café des sports, Mens, Trièves
Projection + discussion avec le Collectif d’Accueil pour les Réfugiés en Trièves et Laetitia Cuvelier (auteure, journaliste).
BIVOUAC #2 – jeudi 1ER février à 19h
Rdv à la Maison des Habitants, Chorier-Berriat, Grenoble, Plaine du Grésivaudan
Projection + discussion avec Guillaume Barborini (artiste), Alain Guézou (activiste) et Théo Sanson (funambule).
BIVOUAC #3 – jeudi 08 février à 19h
Rdv à La Marmite des Adrets, Massif de Belledone
Projection + discussion avec Antoine Depaulis & Laurent Vercueil (Neuro-chercheurs).
BIVOUAC #4 – mardi 13 février à 19h
Rdv à La Pléiade, Allevard, Massif de Belledone
Projection + discussion en cours de programmation
BIVOUAC #5 – mercredi 21 février à 19h
Rdv à Salle des fêtes, Saint-Pierre de Chartreuse, Massif de Chartreuse
Projection + discussion avec Antoine de Baecque (historien, critique de cinéma et marcheur)
BIVOUAC #6 – jeudi 1ER mars à 18h
Rdv à la Cité scolaire Jean Prévost, Villard de Lans, Massif du Vercors
Projection + discussion avec Guillaume Barborini (artiste) et un.e invité.e de la Cité scolaire Jean Prévost.
BIVOUAC #7 – jeudi 08 mars à 18h
Rdv au Collège Champollion, Grenoble, Plaine du Grésivaudan
Projection + discussion avec avec Marco Godinho (artiste)
BIVOUAC #8 – vendredi 16 mars à 19h
Rdv au Musée du temps libre, Baz’Art(s), Quartier Renaudie à Saint Martin d’Hères, Plaine du Grésivaudan
Projection + discussion avec Gabrielle Boulanger (artiste), Philippe Bellanger (marcheur zen) et Lindsey Wainwright (chercheuse marcheuse).
BIVOUAC #9 – vendredi 23 mars à 19h30
Rdv à La Bonne Fabrique au Sappey en Chartreuse, Massif de la Chartreuse
Projection + discussion avec André Weill (auteur, marcheur, prof de yoga).
BIVOUAC #10 – vendredi 30 mars à 18h et À 20h
Rdv à la Cabane des Charbonniers, Col de Papavet en Trièves
Projection + discussion avec Sébastien Perroud, Julien Lobbedez (artistes) de Culture Ailleurs et Philippe Hanus (historien).
INFOS
Pour toute information et réservation :
reservation@magasin-cnac.org
04 76 21 95 84
www.magasin-cnac.org
Un rendez-vous des Unions de Quartier de la Métropole
Afin de promouvoir la création artistique dans notre Métropole, la commission Animation et Culture réunissant le CLUQ (Comité de Liaison des Unions de Quartier) et LAHGGLO (Les Associations d’Habitants du Grand Grenoble), organise une grande exposition à l’ancien Musée de peinture-Bibliothèque de Grenoble, place de Verdun, avec le soutien de la Municipalité.
Cette exposition se déroulera du 6 au 17 décembre 2017,
autour du thème « Irrévérence »
Les Unions de Quartiers invitent cinq artistes connus et reconnus de notre Métropole, qui exposeront dans la salle Matisse : Johann Rivat, Petite Poissone, Vincent Gontier, Samuel Rousseau et Hamid Debarrah.
Ces artistes ont généreusement accepté de « parrainer » l’exposition et de créer une ou plusieurs œuvres originales, faisant ainsi office de « phare » artistique.
Dans la grande salle de la Bibliothèque, une trentaine d’artistes grenoblois, sélectionnés parmi 150, amateurs et professionnels présenteront leurs œuvres.
Plusieurs prix seront décernés à la suite de l’exposition, notamment par le public et le jury : « palmes de l’émergence ».
IRRÉVÉRENCE
L’art contemporain s’affirme dans la déconstruction des règles, des formes, des styles et des critères mêmes de l’art. Quelles que soient ses expressions, il est en cela irrévérencieux.
Irrévérence : cela implique irrespect, provocation, transgression, ironie, toutes les formes d’esprit de distance et de liberté. Certes, l’art moderne, depuis la fin du 19ème siècle, s’est construit autour de l’irrévérence envers la tradition et les œuvres du passé séculaire. Mais un palier supplémentaire est maintenant franchi : c’est en effet vis-à-vis des avant-gardes elles-mêmes que nous attendons de l’irrévérence. Tout désormais appelle à l’irrévérence, plus rien n’y échappe avec pour résultat des formes hétéroclites, des styles extrêmement disparates : retour à la tradition, kitsch, installations, performances, néo-abstraction, œuvres conceptuelles. A présent, ce qui fait la valeur des œuvres ce n’est plus une école nouvelle, ce n’est plus l’ambition de représenter l’ultime phase de l’histoire de l’art. C’est l’irrévérence.
Dans cette époque où l’idée de direction « historiquement correcte » de l’art ne veut plus rien dire, où l’on ne recherche plus, à l’instar des grandes avant-gardes historiques, l’essence de l’art, c’est l’irrévérence sous toutes ses formes qui fait sens, continue de nous parler, de nous stimuler et parfois, de nous faire rêver.
Irrévérence, le terme ne va pas sans une connotation d’esprit et de culture, un parfum d’élégance, un brin de légèreté ironique à l’égard des formes instituées. Mais s’il y a de l’irrespect dans l’irrévérence, c’est un irrespect contrôlé, maîtrisé, artiste, non l’irrespect vulgaire, barbare, méprisant du « n’importe quoi ». Point donc d’appel à la table rase, à la négation radicale de l’héritage culturel : dans l’irrévérence un lien de sens subsiste avec le passé : simplement il faut en jouer librement, absolument, prendre de la distance avec celui-ci en vue de l’invention d’un avenir ouvert.
Dans une époque devenue pluraliste, relativiste, il n’y a pas à donner une signification stricte au terme d’irrévérence. Pas de manifeste, pas de règles contraignantes : carte blanche aux artistes dès lors qu’ils marquent un écart, un pas de côté créatifs et irrévérencieux. Ne croyant plus à une philosophie de l’art qui irait dans un sens déterminé, il nous reste l’irrévérence comme moteur, phare, idéal de la création.
CONFÉRENCE D’EXCEPTION 2017 : RENCONTRE AVEC JULIEN PRÉVIEUX
Le 7 décembre 2017 à 14hEn partant du livre Statactivisme qu’il a co-dirigé avec Isabelle Bruno et Emmanuel Didier, Julien Prévieux présente lors de cette conférence une sélection de travaux récents particulièrement exemplaires de ses processus de recherche, de mise en forme et en action.
À propos de Julien Prévieux
Diplômé de l’École supérieure d’art de Grenoble, Julien Prévieux interroge dans ses œuvres les mondes du travail, de l’économie, de la politique en jouant avec les dispositifs de contrôle, les technologies de pointe et les théories du management. Son travail a été récemment présenté à la Blackwood Gallery à Toronto, à la Mullae Art Factory à Séoul, au RISD Museum of Art de Providence, au Centre Pompidou à Paris, à la Kunsthalle de Vienne ou encore à la Haus der Kulturen der Welt à Berlin. Il a reçu le Prix Marcel Duchamp en 2014.
En savoir plus sur les travaux de Julien Prévieux.
Inscription
L’inscription à la conférence est gratuite mais obligatoire.
S’inscrire en ligne
LOCALISATION
Amphi 1 – Bâtiment Z Stendhal – 1180, avenue Centrale
Tram B ou C, arrêt « Bibliothèques universitaires ».
LE MOOC
Le Centre Pompidou a choisi de lancer l’école du Centre Pompidou avec un premier outil, un Mooc (cours en ligne ouvert à tous), gratuit.
Simple, accessible, ce premier cours en ligne offre une approche plus vivante de l’art de notre temps, il permet une autre lecture de l’art moderne et contemporain et rompt avec le récit chronologique de l’histoire de l’art.
Une tonalité très accessible, au « mode actif », caractérisera les productions et propositions de l’école du Centre Pompidou avec pour ambition de permettre d’aborder l’art et la création de la façon la moins intimidante, la plus libre, tout en tentant de partager les notions fondamentales nécessaires à la compréhension de l’art moderne et contemporain. Elle s’attachera à éclairer les gestes moteurs, les intentions et les motivations de la création artistique.
L’école du Centre Pompidou trouve aussi sa dynamique dans une complémentarité entre virtuel et présentiel. Elle invite à s’instruire en ligne et in vivo. Parce que rien ne remplace la présence à l’œuvre et le contact avec l’artiste, elle propose au public une rencontre avec certaines des œuvres clés du 20e et 21 e siècle et avec leurs créateurs à travers des événements, des masterclasses, des rencontres et des visites thématiques conçues par et pour l’école. Toute l’offre de l’école du Centre Pompidou à destination du public est gratuite.
Le cours commence le 16 octobre 2017. Il est ouvert jusqu’au 14 janvier 2018.
Un second Mooc de l’école du Centre Pompidou sera lancé au printemps 2018.
Plus d’infos (programme, inscription) sur le site du Centre Pompidou…
Dans le cadre de sa politique pluriannuelle d’optimisation patrimoniale, la Ville de Grenoble lance un appel à projets visant à valoriser une partie de son patrimoine immobilier et à faire redécouvrir certains bâtiments aux grenoblois à travers de nouveaux usages.
Gren’ de projets s’adresse à tous les porteurs de projets (entreprises, associations, collectifs, artistes, utilisateurs, architectes, maîtres d’ouvrage, investisseurs…) souhaitant prendre part à la reconquête de ces lieux.
6 bâtiments sont ouverts à l’appel à projets, sous différentes formes de montages juridiques (notamment cessions foncières ou baux emphytéotiques administratifs ou de droit privé). Ils ont été choisis pour leur diversité architecturale, environnementale, fonctionnelle… afin de faire éclore des projets variés, attractifs, et réalisables à court terme.
Gren’ de projets entend susciter une émulation collective, portée par des équipes pluridisciplinaires, et qui soit source d’innovation.
Objectifs :
• concilier innovation et valorisation patrimoniale, en se projetant dans la ville de demain.
• répondre à de nouveaux usages et services attendus par les grenoblois.
• faire émerger des modes de gestion autonomes capables d’assurer la viabilité et la pérennité des projets.
• favoriser le respect de l’environnement et l’économie des ressources.
Dossiers à déposer avant le 31 janvier 2018
Plus d’infos…
