
Alain Bublex- Paysage 81 (Fant me Plan Voisin de Paris – V2 circulaire secteur C6) – 2011, Courtesy galerie Galerie Georges-Philippe & Nathalie Vallois.
Le monde dans lequel nous vivons évolue en permanence et nous conduit naturellement à le repenser, sans cesse.
Cela passe par une nouvelle manière d’appréhender les relations humaines, le rapport que nous entretenons au quotidien, la façon que nous avons de voir les choses et objets autour de nous, mais aussi celle dont se laisse aujourd’hui capter ce qui nous entoure.
De tout temps il nous a été donné à voir une retranscription de la réalité de part des tableaux, des photographies, des gravures, des reproductions plus ou moins similaires, fidèles, de notre environnement, de ce qui fait le monde dans lequel nous vivons. Paysages urbains, montagnards ou campagnards, marines… Tout ce qui fait l’essence même de notre monde est sujet à copie.
L’évolution des moyens techniques à notre disposition, mais aussi l’évolution des modes de pensées, rend aujourd’hui envisageable une façon de retranscrire ce que nous voyons de manière totalement différente, si tel est le souhait, se détachant ainsi d’une forme picturale ou photographique au sens classique.
Cela nous permet alors d’utiliser les codes du passé afin de donner à voir notre présent ou encore dévoiler un futur imaginé et bien souvent imaginaire. Nous pouvons nous demander où se situe alors la frontière entre images fictives et réalité(s) dans la représentation des paysages aujourd’hui mais aussi sur ce que nous pouvons considérer comme étant un paysage.
Stories from nowhere nous dévoile alors plusieurs perceptions de ce paysage qui nous entoure, nous questionnant sur notre rapport au monde et sur notre manière de le percevoir et de jouer avec ses codes. D’un paysage fanstasmé à un paysage construit en passant par un paysage recomposé, détourné, nous partons d’une réalité pour en découvrir une autre, sous-jacente à notre imaginaire, mais qui reste une source d’amusement tant les points de vues sont multiples.
Le paysage étant en constante évolution, sur tous ses plans (panorama, géopolitique, sonore, territorial…) il n’en reste pas moins une source artistique forte tant ses représentations peuvent en être multiples.
Ici, Alain Bublex, Emilie Brout & Maxime Marion, Aï Kitahara, Eva Medin et Géraud Soulhiol nous donnent à voir leurs propres visions de ce que peut être ce paysage.
Au travers de se que crée notre regard, nous dévoilant différentes représentations faussement fidèles de notre réalite pour le premier, ou encore en induisant le numérique pour les suivants, où se plaisent à se mélanger leurs propres visions du réel avec la réalité elle-même. Pour Aï Kitahara naît une vision géopolitique qui questionne alors la représentation même de nos états en tant que territoires, alors que chez Eva Medin le paysage s’appréhende à la manière de l’espace, renvoyant à des codes urbains, se voulant ludiques autant que critiques et décalés. Alors que pour Géraud Soulhiol la question de la représentation des «territoires fantasmés» prend une place prépondérante dans la série donnée à voir au Cab.
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David Ancelin, Sea of heartbreak (détail), 2017, wallpaper, dimensions variables, Courtesy de l’artiste © David Ancelin
Troisième salle d’attente réalisée par Entre-Deux à l’agence Caisse d’Epargne Masséna
Vernissage le vendredi 20 octobre à partir de 18h30
ENTRE I DEUX s’infiltre dans la salle d’attente de l’agence Caisse d’Épargne Masséna pour susciter l’inattendu, la curiosité et l’échange. « La grande illusion » vous invite à plonger dans l’univers du faux-décor et de l’illusionnisme
Artistes : David Ancelin, Nicolas Desplats, Julie Kieffer, Ludovic Lignon, Pascal Pinaud, Jean-Philippe Roubaud, Xavier Theunis.
Commissaires d’exposition : ENTRE I DEUX ; Rébecca François & Lélia Mori.
ENTRE I DEUX se définit comme un programme d’expositions et d’événements mené entre deux commissaires d’expositions.
Rebecca François : historienne de l’art, diplômée d’une Maîtrise d’histoire de l’art contemporain sur « La scène artistique niçoise de 1990 à 2006 ». Elle participe depuis 2008, en qualité d’Attachée de conservation du patrimoine, à l’organisation des expositions du MAMAC de Nice. Elle est également critique d’art et auteure de nombreux textes.
&
Lélia Decourt : historienne de l’art, diplômée d’un Master Arts, Lettres, Langues et Civilisations, spécialité Asie et Océanie. Depuis 2010, responsable du service de la médiation culturelle au MAMAC de Nice. Elle est également enseignante vacataire à l’université Nice Sophia-Antipolis, en art moderne.
Le projet s’attache à des espaces non dévolus à la présentation d’œuvres d’art en vue de créer des interstices dans le quotidien avec la complicité des artistes de différentes générations, reconnus ou émergents, travaillant dans la région de Nice, Paris et Marseille.

©Vincent Gontier
À l’écoute des sculptures urbaines
Vincent Gontier & Manuel Laversanne
Invitation aux ateliers – Adultes
25, 26, 27 octobre, et 2, 3 novembre, de14h à17h.
Vincent Gontier vous guide !
Le papier journal soigneusement préparé, est plié, façonné. Il devient, objet, boite, bâtiment, sculpture. L’ espace de la ville naît petit à petit, sous vos doigts Devenez acteurs de ce paysage en construction.
L’inscription se fait par téléphone ou directement auprès de la Maison des habitants Prémol.
- Installation de la résidence : du 3 au 17 octobre 2017
- Accueil scolaires : visites de l’exposition jeudi 9 et 16 novembre 13h30 – 18h
- Goûter famille : jeudi 16 novembre 16h pour fêter la fin de la résidence
- Porte-ouverte de la résidence à tous les habitants de 13h30 à 18h :
25, 26, 27 octobre et 2, 3, 8, 9, 15, 16 novembre
Anciens locaux de la bibliothèque Prémol,
7 rue Henri Duhamel
38100 Grenoble
Moly-Sabata est une résidence d’artistes située à Sablons en France. Elle est aujourd’hui propriété de la Fondation Albert Gleizes. En 2017, Moly-Sabata fête ses 90 ans. Elle est la plus ancienne résidence d’artistes de France en activité.
Elle met à disposition ses ateliers et ses ressources toute l’année. Elle se distingue par la diversité de ses modalités d’accueil, son action au cœur d’un réseau régional de partenaires institutionnels et ses initiatives en faveur de la production d’oeuvres grâce à des financements spécifiques. Son rayonnement public est alimenté par une exposition annuelle tout en perpétuant une tradition de transmission ancrée depuis 1927 dans ce lieu d’hospitalité, propriété de la Fondation Albert Gleizes.
Les artistes ne sont pas les seuls à profiter de l’hospitalité de Moly-Sabata. Depuis 90 ans, la résidence reçoit des hôtes de passage, en particulier des professionnels étrangers de l’art contemporain. Pour perpétrer cette tradition et initier de nouveaux projets, elle vient d’accueillir Karina Kattová et Tereza Jindrová de la Jindřich Chalupecký Society de Prague ainsi que l’historien australien Bruce Adams, biographe d’Anne Dangar. Des collaborations avec la Lituanie, le Canada, l’Ecosse et le Portugal, visant à faire circuler artistes étrangers et français, se mettent en place en partenariat avec les structures de la Région. Petit à petit, Moly-Sabata s’installe dans un réseau international.
Actuellement à Moly-Sabata
Tom Castinel
L’artiste est accueilli en juin 2017 en partenariat avec la Ville de Valence. Son exposition La vallée dérangeante conçue avec Octave Rimbert-Rivière est présentée du 28 juin au 17 septembre 2017.
Vernissage le mercredi 28 juin 2017 à 18h30 à La bourse du travail à Valence.
L’artiste est accueilli en juin 2017 en partenariat avec la Ville de Valence. Son exposition La vallée dérangeante conçue avec Tom Castinel est présentée du 28 juin au 17 septembre 2017.
Vernissage le mercredi 28 juin 2017 à 18h30 à La bourse du travail à Valence.
L’artiste dirige le Stage de peinture White Spirit Flash Club les 10 et 11 juin 2017. Cette séance est complète.

portrait de l’artiste
L’artiste a été accueillie en mai 2017 en partenariat avec Code South Way. La restitution de sa résidence d’écriture sera publiée dans le numéro 4 du magazine, à paraître au second semestre 2017.-
Moly-Sabata vous donne rendez-vous
• les samedi 10 et dimanche 11 juin 2017 de 10h à 18h sur inscription à Moly-Sabata
Peindre avec Amélie Bertrand
« Le White Spirit Flash Club tentera de proposer une réflexion sur la mise en place d’un processus de création à travers le médium de la peinture. On s’intéressera au décor et à la surface, au simili et au simulacre, à la création d’un paysage ou d’une architecture intérieure ou extérieure fictive mais crédible, un arrière-goût bizarre de déjà vu, tout en écoutant de la musique d’ameublement, d’aéroport (Brian Eno), ou d’ascenseur. Je ne veux pas de paysages idéaux inspirés par la nature. Le décor, c’est cette chose qui n’est pas vraiment ce qu’elle semble être, entre le plaqué et le cache misère, qui advient comme un parasite, toujours en trop, en plus. C’est en même temps ce que l’on ne peut pas voir. La notion décor met en place un autre terrain d’activité, l’architecture y devient perverse et la séduction immédiate. On s’interrogera sur la composition picturale, à travers différent processus de mise à distance. On utilisera le pochoir, le dégradé, les aplats… »
• jusqu’au samedi 17 juin 2017 à La galerie d’exposition du théâtre de Privas
exposition De l’impermanence d’Aline Morvan
L’artiste a été accueillie en février et mars 2017 en partenariat avec le centre d’art.
• jusqu’au dimanche 18 juin 2017 au Cab – Centre d’art bastille à Grenoble
exposition Effet de seuil de Chloé Jarry
L’artiste a été accueillie de janvier à mars 2017 en partenariat avec le centre d’art.
• le mercredi 28 juin 2017 à 18h30 à La bourse du travail à Valence
vernissage de l’exposition La vallée dérangeante de Tom Castinel & Octave Rimbert-Rivière
Les artistes sont accueillis en juin 2017 en partenariat avec la Ville de Valence.
et prochainement les résidences de Charlotte Denamur, Caroline Achaintre, Romain Vicari et Josephine Halvorson.
Plus d’infos :
Poursuivant l’initiative municipale d’expositions artistiques annuelles débutée en 2015, le château de la Veyrie ouvre cette année ses espaces à l’art abstrait contemporain.
Au fil de l’histoire successivement maison forte, maison seigneuriale, puis résidence secondaire il y un siècle du capitaine d’industrie Charles Keller, la bâtisse de Bernin accueille les formes d’abstraction que la prestigieuse association parisienne des Réalités Nouvelles – forte de ses quelques quatre cents artistes, issus de différents pays – porte et renouvelle, dans un souci d’exigence et de créativité que sa longue histoire n’a jamais démenti.
C’est donc sculptures, tableaux, dessins, photographies, vidéos ou encore installations suivant les grandes dénominations dites géométrique et lyrique, et au-delà, participant de toutes les formes de recherches contemporaines, que le public peut découvrir cette saison dans les décors théâtraux des intérieurs Art Nouveau de la Veyrie, rongés par le temps et le vandalisme après vingt années de fermeture.
Durant les sept dernières décennies, le salon Réalités Nouvelles que l’association organise annuellement – exposition collective dans laquelle chaque artiste présente une œuvre – a été la chambre de résonnance hexagonale de la nouvelle création abstraite. L’année 2017 marquera du reste la soixante dixième édition du catalogue.
Au chapitre historique, ce salon parisien figure au rang des plus célèbres, lieu de confrontations plastiques entre d’illustres figures de l’art d’après-guerre et contemporain (Sonia Delaunay, Victor Vasarely, Pierre Soulages, François Morellet…). Après avoir occupé au fil du temps différents lieux institutionnels de la capitale (musée d’Art Moderne, Grand Palais…), c’est en 2005 qu’il élit de nouveau domicile dans l’écrin floral du parc de Vincennes.
Depuis 2011, le salon s’invite en province ou à l’étranger, au travers d’expositions “hors les murs”, visant à porter les nouvelles créations abstraites de ses artistes à la rencontre des populations territoriales et les faire connaître à l’extérieur de nos frontières.
Rendez-vous donc est pris sur la colline de Bernin avec les abstractions d’aujourd’hui et les tendances de demain, sur ce promontoire d’où les deux générations de Keller furent témoins, aux première et seconde moitiés du siècle dernier, des profondes mutations artistiques qui ouvrirent les voies de la non figuration.
Exposition ouverte les jeudi, vendredi, samedi et dimanche de 18h30 à 20h30 (jours féries de 13h30 à 16h30) et sur demande.