Visite à la Résidence d’artistes Saint-Ange à Seyssins (38180) avec Estefania Peñafiel Loaiza

Le 19 décembre 2016 Les Amis du Magasin visitaient Estefania Peñafiel Loaiza  en résidence à Saint-Ange à Seyssins .

 

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Vues d’exposition / Rencontre, 2016

Crédit Photo: P.Coeuré

 

Une visite sous le signe  de l’écrit poétique et de la photographie.
Plasticienne /(Equateur) /En résidence de Septembre à Novembre 2016.

Estefanía Peñafiel Loaiza est née en 1978 à Quito en Équateur.

Après des études d’arts plastiques à la Pontificia Universidad Católica del Ecuador de Quito, elle poursuit en 2002 ses études d’art en France à l’ENSBA à Paris, puis termine par deux post‐diplômes obtenus à l’ENSBA‐Paris et l’ENSBA‐Lyon. Outre les nombreuses expositions collectives auxquelles elle a participé, tant en France qu’en Équateur et dans d’autres pays depuis 2001, on peut noter parmi ses expositions personnelles celles au CPIF (« fragments liminaires », Pontault‐Combault, 2015) ; au Crédac (« l’espace épisodique », Ivry‐sur‐Seine, 2014) ; à la Villa du Parc (« la dix‐huitième place », Annemasse, 2013) ; dans des centres d’art en Équateur, à Cuenca (« en valija », Sala Proceso, 2013) et à Quito (« exposición », Arte Actual, 2012) ; à Al Ma’mal (« la visibilité est un piège », Nuit Blanche, Jérusalem‐Est, Palestine, 2012) ; à The Hangar (« no vacancy », Beyrouth, 2011) ; au Centre d’art Bastille (« à perte de vue », Grenoble, 2009) ; ainsi qu’à la galerie Alain Gutharc, qui la représente à Paris (« sismographies », 2012 et « parallaxes », 2009).  Elle a par ailleurs participé à plusieurs résidences, dont une avec Triangle France (Marseille) dans le désert du Tassili en Algérie, les autres à La Galerie à Noisy‐le‐Sec, à The Hangar à Beyrouth et au Centre photographique d’Île‐de‐France, à Pontault‐Combault.Elle a également bénéficié de deux commandes publiques en 2014 et 2015, l’une au collège « Barbara » à Stains (récoltes) et l’autre à Chazeleuze avec la DRAC Franche‐Comté (oeuvreuses). Ses oeuvres ont été, entre autres, acquises par le Fonds national d’art contemporain, les Fonds régionaux d’art contemporain Franche‐Comté et Basse‐Normandie, et la Collection départementale d’art contemporain de Seine‐Saint‐ Denis. Elle a par ailleurs réalisé plusieurs performances, notamment au BAL (Paris), au Wiels (Bruxelles) et à la Fondation d’entreprise Ricard (Paris). Elle vit et travaille à Paris.

Etendre son Horizon jusqu’au CNAC-Le Magasin le 17 décembre 2016

De Turin à Clermont-Ferrand, de Genève à Grenoble, les 17 artistes sélectionnés invitent à parcourir des territoires, des possibles jusqu’aux limites du visible….

Horizon (2016)  est un espace dans/sur/ autour/dessous/sur les côtés/au milieu du MAGASIN ! Un projet hybride et transdisciplinaire où évoluent entre ciel et terre des équilibristes cherchant à tracer d’autres horizons.

Exposition Du 24 novembre au 24 décembre 2016

 

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Guillaume Barborini, Proposition à 2 fois 180 cm2, 2016

Crédit photo : C. Olivieri

 

Sur le fil, doux rêveurs mais non moins performeurs, Marianne Mispelaëre, Estefania Peñafiel Loaiza et Jordi Galì invitent à saisir l’instant présent.

 

Elles/ils effacent, dessinent, assemblent ou étendent des lignes jusqu’à l’indicible… tentant de suspendre le temps. Qu’elle soit numérique ou volcanique, la neige habite les expériences de Nick Chendela Sangale, Muriel Joya et Adrien M & Claire B. Les éléments s’agitent et invitent à un voyage météorologique ! Arpentant limites et lignes, Guillaume Barborini, Laura Pugno et Marjolaine Turpin proposent des paysages singuliers nés de marches effrénées, de sommets gravis, de villes parcourues ou de failles rencontrées. Ils guident nos pas sur les cartes… Alors que Benoît Billotte donne à voir celle de ce mythe oublié de la Terre creuse. À la manière d’un voyage initiatique pour trouver l’invisible, le creux, l’imperceptible. Un voyage vers un ailleurs se dessine, au sel sur le sol. Une invitation à perdre volontairement le nord et ainsi (re)découvrir en silence des pays entre-deux… à s’arrêter en Abkhasie (Beat Lippert). Valentine Gouget et Golnâz Pâyâni guident nos pas sur ces frontières, ces lignes imaginaires inventées, découpées, concrétisées… pour mieux les contourner, les dénoncer. Et surtout pour ne pas oublier que le fini et l’infini, le proche et le lointain se rejoignent là où la terre et le ciel se confondent.

Quelques rêves de lignes imaginaires que nous/vous/moi/je/toi/ils/elles contribuent à faire exister le temps de l’avent … Tout un mois pour élargir ses horizons !

Le Prix de la Ville de Grenoble a été attribué à Marianne Mispelaëre.
Le Prix Edouard Barbe a été attribué à Estefania Peñafiel Loaiza.

 

 

La galerie Xavier Jouvin tombée ….dans le paysage

L’exposition « Tombée dans le paysage » met en lumière le travail singulier et matiériste  d’une jeune artiste chinoise Mengpei Lui  jusqu’au 3 décembre 2016

 

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Vue d’exposition

Crédit photo:  C.Corubolo - Le Petit Bulletin

 

Malgré un pinceau énergique, il se dégage une douce quiétude de la nature de Mengpei Liu. Entre représentation fantasmée de son pays natal la Chine et réalité presque abstraite des vues du Vercors, l’artiste dépeint des paysages sublimés dans lesquels on tombe à la galerie Xavier Jouvin.

Poser son regard sur une toile du Vercors de Mengpei Liu, c’est comme être soufflé par la douce puissance de cette nature représentée. Un paradoxe d’émotions prenant sa genèse dans la touche de l’artiste et, surtout, dans son histoire et la culture de son pays.

Née en 1991 à Anhui, petite province chinoise, Mengpei Lui grandit en s’empreignant des paysages typiques de l’est du pays, entre montagnes et cours d’eau. Autant de fragments mémoriels qui ressurgissent lorsqu’elle arrive à Grenoble en 2013 pour poursuivre ses études à l’École supérieure d’art et de design, après un cursus en design dans sa ville natale et l’expérience de la peinture traditionnelle à l’encre de Chine. Sa rencontre avec les massifs isérois provoque alors un besoin urgent d’exprimer par la peinture les sentiments enfouis en elle.

Extrait de l’article de CORUBOLO Charline, « Mengpei Liu : le souffle de la nature », in Le Petit Bulletin, 22/11/2016

(En 2016, elle présente sa peinture dans les expositions de groupe “Le Chemin” à l’ École Supérieure d’Art et Design de Grenoble et “Collection partagée” au Musée Hébert.)

Paysage/Vernissage/Paysages au Musée Hébert

Deux expositions en une au Musée Hébert de la Tronche (38700) de quoi se mettre au vert …en automne, le 20 octobre 2016

1- Exposition ORIGINE, de l’autre côté de Monique Deyres Du 21 octobre 2016 au 6 mars 2017

 

Présentées dans le cadre de l’évènement Paysage-Paysages

Depuis longtemps, Monique Deyres trouve son inspiration dans la nature où elle emprunte ses matériaux de prédilection. Extension de son atelier, le petit jardin de Voiron et celui de Toulouse sont devenus des terrains d’expérimentations.

L’exposition qu’elle nous propose aujourd’hui, consacrée à ses travaux autour des pommes, nous donne à les redécouvrir et nous révèle son univers. Son petit pommier a donné les fruits qu’elle momifie, dont les rubans de peaux sont séchés et les trognons laqués. La pomme tombée de l’arbre se fait astre par la magie de la photographie, nous renvoyant à notre place dans le cosmos. Autant d’éléments ordinaires souvent destinés à la poubelle, qui reprennent vie grâce à elle.

Par sa démarche créatrice, Monique Deyres nous invite à porter un regard neuf sur la nature. Évoquant son jardin avec un fruit familier qu’elle poétise, l’artiste ressuscite l’image des pommes d’or du jardin des Hespérides, qu’elle semble nous proposer de cueillir à notre tour…

 

Hommage à Newton

Crédit photo: P.Coeuré

 

Rideau de Pommes

Credit photo: M.Quendoz

 

Texte de Laurence Huault-Nesme, Directrice du Musée HEBERT

« Née en région toulousaine, Monique Deyres vit et travaille entre Voiron et Toulouse. Après une formation de formateur aux Beaux-Arts de Grenoble, elle se consacre à son travail personnel, exposant en France comme à l’étranger (Hongrie, Belgique, Japon, etc.). Elle est membre fondateur du groupe d’artistes « La forge » à Voiron. »

 

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2- Exposition Au milieu de nulle part, Assemblages et collages de Chris Kenny  Du 16 septembre 2016 au 15 mars 2017

 

Né en 1959, il a étudié l’histoire de l’art au prestigieux Institut Courtauld de Londres. Il a débuté sa carrière par la peinture. « Que vaut mon coup de pinceau après les milliards qui l’ont précédé ? » : à partir des années 90, le poids de l’histoire le conduit à composer un univers à partir de fragments arrachés au quotidien, aux livres, à la nature.

 

Ailleurs [ELSEWHERE],  2014 457 x 457 x 76 mm Fragments de cartes, épingles

Credit photo: Musée Hébert/Jamais Vu/Gilles Galoyer

 

Chacune de ses pièces invente un monde nouveau. Chris Kenny raconte des récits, décrit des paradis, crée des paysages. Cartes géographiques, brindilles, tableaux, phrases, photos, formes et couleurs sont ainsi assemblés non pour accumuler mais pour libérer l’énergie du réel. L’inquiétante étrangeté devient félicité lumineuse. En affrontant l’impuissance des mots, la poésie de Kenny nous emmène vers l’au-delà de la géographie.

Les œuvres de Chris Kenny figurent dans les collections prestigieuses du British Museum et du Victoria & Albert Museum.

Avec une quarantaine d’œuvres exposées au musée Hébert, cette exposition est la première présentation d’ampleur dans un musée français.

 

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Tectonique artistique à l’ESAD-Grenoble

Découverte de l’exposition « TECTONIQUE DES MUTATIONS » de l’artiste Lionel Sabatté  à l’ESAD-Grenoble le 15 octobre 2016.
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Neige et cendre de l’aube, 2016, huile sur toile, 195 x 195 cm

 Crédit photo : M.Quendoz
Sève hurlante-souvenir du morne, 2016, huile sur toile, 230 x 300 cm, Collection particulière

 Crédit photo : M.Quendoz
Né à Toulouse en 1975. Vit et travaille à Paris et Los Angeles.

« Lionel Sabatté honore le printemps comme principe de dégénérescence, faculté du vivant à se reconstruire en permanence. L’artiste travaille depuis 2014 à refleurir des arbres avec des peaux mortes et des ongles humains devenus la matière première (abjecte ? D’apparence seulement) d’une nouvelle éclosion, inattendue et souveraine. On l’a vu ainsi redonner vie, par floraison, a une Rose Blanche (2013), à d’élégants bonsaï (Printemps 2014), à des rameaux, à des fresnes (Printemps 2015) ou à des oliviers (Printemps 2016, pour l’exposition Échafaudages d’une éclosion à la Chapelle des Calvairiennes, 2016). Ses «échafaudages de printemps», en droite ligne de ses «sombres réparations» de papillons, sont à la mesure d’une matière vivante en contante mutation, entre quête énergétique, carence et croissante démesurée. Si dans la nature l’arbre va puiser sa sève dans la terre pour mieux s’élever vers la lumière, il s’agit ici d’inverser le processus, puisque ce sont des résidus organiques informes provenant de nos pieds plongés dans le sol (Georges Bataille dirait dans la «boue») qui vont devenir des fleurs et ainsi entrer en révolution, en une inversion du haut et du bas. »

Extrait de l’article de :  Bismuth Léa, « La traversée des inquiétudes – Dépenses », in Art Press 2, octobre 2016

 

Au VOG à Fontaine (38) : Jeremy Wood – True places

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Jeremy Wood – True places

4 octobre – 5 novembre

Présentée dans le cadre de paysage>paysages, une proposition de Laboratoire portée par le département de l’Isère et dans le cadre de Fontaine en Montagne

Vernissage : Mardi 4 octobre à partir de 19h30

Jeremy Wood est né à San Francisco, a grandi à Berlin et à Oxfordshire, et vit aujourd’hui à Brighton, près de Londres, et à Athènes. Il est l’un des premiers artistes au monde à s’être emparé de la technologie des GPS pour en faire un instrument sensible de perception du territoire.
L’artiste dessine avec ses pieds. Équipé d’un GPS glissé au fond de sa poche, il arpente les territoires urbains et ruraux en laissant en mémoire la trace de son cheminement à pied, vélo ou en suivant consciencieusement sa tondeuse à gazon. Il obtient ainsi des graphismes complexes, slalomant à vive allure entre les courbes de niveau, déposant un mot fragile et délicat entre deux rues, ou caviardant avec humour une place publique.
Une résidence en 2016 lui a permis de préparer des tracés en utilisant une multiplicité de vecteurs, depuis les chenillettes d’entretien des pistes en station de sports d’hiver, jusqu’aux moissonneuses batteuses ou aux chiens de berger rabattant les brebis. Le VOG et le CCSTI l’accueilleront en octobre, lors d’ateliers ouverts à tous les passionnés de technologie afin d’apprendre à récupérer les données issues d’un parcours ou de produire des cartes sensibles. Les travaux des élèves de la ville de Fontaine, mené par Jeremy Wood, seront exposés au Vog du 9 au 12 novembre.

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Texte et photos du VOG

Carré d’art, 30000 Nîmes : Focus sur une œuvre

Ugo RONDINONE Sunrise East, October 2005

Informations techniques de l’œuvre

Bronze coulé, peinture métallisée de voiture, socle en béton

200 x 160 x 100 cm

Acquis avec l’aide du FRAM en 2015

Analyse de l’œuvre

Sunrise East, October fait partie d’un ensemble de figures énigmatiques représentant chacune un mois de l’année dans une évocation du cycle des saisons, de l’éternel retour du même et de l’inexorable passage du temps. Leurs expressions intriguent, leur monumentalité met à distance. Elles poursuivent la série des masques dans lesquels on devine la présence de l’artiste sous les traits d’un clown désenchanté ou, dans la série de photographies I don’t live here anymore, de multiples personnages.

Ces figures totémiques semblent surgir d’un rêve d’enfant ou d’une civilisation à jamais disparue. A la fois grotesques et sublimes, elles proviennent de sources aussi diverses que les masques de civilisations extra-occidentales ou encore les déguisements festifs pour le carnaval. Elles surgissent aussi de l’histoire de l’art en évoquant le Surréalisme ou les recherches plastiques de Picasso.

Pour Rondinone « l’art a la capacité d’organiser l’espace qui est une perpétuelle accumulation de temps et de langage qui se cristallise dans l’immobilité de l’image ». A la majesté des héros mythologiques ou historiques de la statuaire classique elles présentent leur bonhomie et leur aspect énigmatique. Elles ne racontent rien mais font appel à notre imaginaire et aux souvenirs d’enfance joyeux ou terrifiants. La référence aux saisons au-delà de l’histoire nous place dans le cycle de la nature et du temps qui passe.

Les fortes empreintes des doigts de l’artiste donnent l’illusion que ce personnage est couvert d’une toison.

Le socle moulé en béton garde fidèlement les traces du coffrage en bois.

 

Biographie de l’auteur

Ugo Rondinone est né en 1964 à Brunnen en Suisse.

Ugo Rondinone a été présent en France en tant que commissaire d’exposition au Palais de Tokyo avec The Third Mind  en 2007 et I Love John Giorno en 2015 puis a présenté Sunrise East au Jardin des Tuileries dans le cadre du Festival d’Automne en 2009. L’exposition à Carré d’Art est son premier grand projet en France après des expositions au Rockbund Art Museum de Shangaï ou l’Art Institute de Chicago.

 

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Articles et photos : carré de Nîmes

 

Espace Vallès : IN PERCEPTIVE de Philippe Calandre

​L’ Espace Vallès est heureux de vous convier
au vernissage de l’exposition

IN PERCEPTIVE de Philippe Calandre
jeudi 22 septembre à partir de 18 h 30

23 septembre- 29 octobre 2016

-Exposition présentée dans le cadre du programme « PAYSAGE-PAYSAGES »

-Conférence de Fabrice Nesta
Jeudi 6 octobre à partir de 19 h / entrée libre: « des Utopies et du béton »

– Journées Art contemporain les 15 et 16 octobre
Ouverture exceptionnelle le samedi 15 et le dimanche 16 octobre de 14 h à 18 h.

ESPACE VALLES: 14 place de la République, 38400 Saint-Martin-d’Hères / 0476544140
Galerie ouverte du mardi au samedi de  15 h à 19 h et sur rendez-vous / Accès bus : Arrêt Croix-Rouge, ligne 14

 

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